Chirurgiens orthopédistes : comment repérer et prévenir le burn-out ?

Médecin orthopédiste burn out

Le burn-out, ou épuisement professionnel, est un syndrome conceptualisé résultant d’un stress chronique au travail mal géré. Bien que directement lié au travail, le burn-out n’est pas considéré officiellement comme une maladie professionnelle. Il peut se traduire par divers troubles, comme une dépression nerveuse, des troubles alimentaires ou encore des addictions (alcool, tabac…). Le burn-out toucherait 49% des médecins, d’après une étude Medscape, et 30% des chirurgiens orthopédistes.

Retour sur les différents symptômes du burn-out chez les médecins orthopédistes, pour vous aider à mieux repérer et prévenir le burn-out, et retrouvez nos recommandations pour vous assurer que vous êtes couvert pour ce risque.

Burn-out des orthopédistes : quelles sont les causes ?

Les chirurgiens orthopédistes sont particulièrement concernés par l’épuisement professionnel, qu’ils exercent en secteur public ou privé, et les causes peuvent être multiples. En effet, un certain nombre de facteurs influencent négativement l’approche de la qualité de vie des chirurgiens orthopédistes : rythme de travail trop intense, sinistralité en augmentation, ingérence des administrations hospitalières, manque de considération de l’employeur, charge administrative importante pour les libéraux, déséquilibre entre vie professionnelle et personnelle qui en résulte…

Toutes ces causes peuvent amener à un épuisement professionnel, et avoir des conséquences graves sur votre santé mentale sur le long terme.

On décrit généralement dans le processus du développement du burn-out 4 phases :

  • La phase d’alarme

Troubles du sommeil, troubles digestifs, ou encore stress progressif qui peut devenir chronique sont les premiers signes à repérer. En consultant au plus vite un spécialiste, il est possible d’inverser cette phase et d’éviter que les symptômes se développent et s’aggravent.

  • La phase de résistance

Si ces troubles perdurent dans le temps, le médecin risque d’entrer dans une situation où il n’aura plus conscience de son état, laissant son corps s’habitue au mal être.

  • La phase de rupture

Lorsque le corps atteint ses limites, toutes les tensions reviennent avec de nouveaux facteurs, plus graves tels que la perte de lien social, une modification du comportement, la perte d’envie etc. Cette phase provoque une prise de conscience de tous les problèmes.

  • La phase du burn-out

A ce stade, il devient obligatoire de se faire aider. Suite aux signaux non perçus du corps, celui sature physiquement et mentalement, et il est urgent de se faire aider. Un arrêt maladie et un suivi par le médecin traitant, presque toujours associé à une intervention psychiatrique et une aide psychologique sont nécessaires.

L’arrêt de travail est une nécessité permettant au praticien de faire une pause professionnelle et de se déconnecter de son quotidien professionnel, afin de réfléchir à un cadre de travail plus sain et plus approprié.

Burn-out des orthopédistes : comment prévenir les premiers signes ?

Le test Maslach burn-out inventory (MBI)

Grâce à ses 22 questions simples, le test MBI permet d’effectuer un diagnostic facile et précis d’état de burn-out, en se basant sur ces 3 dimensions :

  • L’épuisement émotionnel 
    Il peut être à la fois physique et mental, et bien souvent due à des contraintes professionnelles trop importantes. Nombres d’horaires travaillées trop important, conditions de travail difficiles ou encore capacité de gestion émotionnelle face aux charges mentales sont des facteurs clés.
  • La dépersonnalisation ou détachement 
    C’est une conséquence directe de l’épuisement émotionnel qui entraîne l’indifférence face à ce qui peut survenir. Elle provoque ainsi une perte de la capacité décisionnelle et d’action.
  • La perte d’efficacité au quotidien (ou notion d’accomplissement)
    C’est lorsque le praticien ne se sent plus en mesure de « bien faire son travail », augmentant ainsi sa souffrance émotionnelle.

L’assistance 24h/24h Branchet Solutions pour vous épauler

En souscrivant un contrat RCP ou Prévoyance chez Branchet, vous bénéficiez des nombreux services Branchet Solutions, comme l’assistance psychologique. Grâce à un numéro dédié, vous pourrez bénéficier d’un accompagnement et de conseils prévention face aux problématiques liées à l’épuisement professionnel.

Nos psychologues cliniciens sont disponibles par téléphone 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, afin d’assurer votre bien être professionnel.

Être en capacité de changer sa façon de travailler quotidiennement et son mode de vie peut être décisif dans la prévention du burn-out. Apprendre à déléguer, à dire non et à communiquer davantage avec votre équipe sont d’autant de recommandations pouvant ralentir les risques d’épuisement professionnel. Adapter son rythme de travail et prendre du recul face aux patients difficiles sont d’autant de conseils pouvant aider à améliorer votre quotidien professionnel. Il est important de trouver le bon équilibre entre vie professionnelle et personnelle, en s’accordant davantage de moments pour soi (activité physique, loisirs…)

Anticiper financièrement en souscrivant une Prévoyance Branchet

En cas d’incapacité à exercer à la suite d’un burn-out, il est important de posséder une bonne couverture prévoyance. En effet, les indemnisations de votre régime obligatoire sont hélas bien souvent insuffisantes pour vous permettre de maintenir votre niveau de vie. Il faut donc être vigilant quant à votre couverture en cas d’invalidité liée à un burn-out, car toutes les prévoyances ne couvrent pas de la même manière.

En choisissant la prévoyance Branchet, vous serez couvert en cas de perte totale ou partielle de votre capacité à exercer, et ce grâce à un contrat sur-mesure. Vous pourrez également vous appuyer sur l’accompagnement et le soutien d’un de nos médecins conseil de votre spécialité. Vous pouvez demander un audit de votre prévoyance pour connaître votre degré de couverture.

📅 Rendez-vous au congrès SOFCOT 2024 ! Branchet participera à un déjeuner-débat organisé par le CJO Collège des Jeunes Orthopédistes le mercredi 13 novembre de 13h à 14h. Perrine BOUVY, Directrice défense et indemnisation chez Branchet, interviendra aux côté du Dr Antoine MARTINS et du Dr Amine Zaoui sur la question « Comment prévoir et gérer un sinistre ? »